Luc Dussart, consultant en tabagisme donne son avis sur la cigarette électronique

Luc Dussart : un consultant en tabagisme enthousiaste sur la cigarette électronique

Luc Dussart : un consultant en tabagisme qui a très vite compris le caractère révolutionnaire de la   cigarette électronique –           Crédit photo :  Marta Nascimento (Agence REA)

Luc Dussart est une personnalité atypique dans le monde de la tabacologie. Ingénieur de formation (ENS Chimie Toulouse), il porte un regard singulier sur la dépendance au tabagisme. Proche du Pr Robert Molimard, pionnier français de la tabacologie, il est convaincu que la nicotine ne joue pas seule un rôle déterminant dans la perte du contrôle et que l’industrie pharmaceutique en a fait un produit marketing inefficace pour redevenir durablement non fumeur.
Consultant en tabagisme depuis dix ans, il a accompagné de nombreuses entreprises concernant l’interdiction de fumer sur les lieux de travail. Il est l’auteur d’une méthode non médicamenteuse de cessation du tabagisme « La Voie Royale pour en finir sereinement avec le tabagisme » et a témoigné de son expérience lors d’interventions au DIU de Tabacologie. Après avoir tenté d’arrêter une dizaine de fois en environ trente ans de tabagisme, il est maintenant libéré de sa dépendance.
Luc Dussart publie régulièrement des chroniques sur le blog UnAirNeuf.org qu’il a créé en 2006 et qui compte aujourd’hui près de 1350 articles. La teneur de son message est résumée dans ce billet listant les 20 principales raisons de dénoncer une mystification pharmaceutique qui selon lui aurait manipulé l’opinion publique avec des études et des leaders d’opinion médicaux à sa solde, au détriment de l’intérêt des fumeurs. Il s’est intéressé à la cigarette électronique dès 2007, réalisant bien vite son caractère révolutionnaire.
Membre du collectif Formindep « Pour une formation médicale indépendante au service des seuls professionnels de santé et des patients », sa déclaration de liens d’intérêt donne du poids à ses propos. Invité à plusieurs reprises sur les plateaux TV lors de débats sur la cigarette électronique, son franc-parler détonne dans le discours dominant. C’est avec son indépendance d’esprit habituelle qu’il a accepté de répondre longuement à mes questions.

 

Luc Dussart, en tant que consultant en tabagisme vous vous êtes intéressé à la cigarette électronique dès son introduction en France. Avec le recul, pensez-vous qu’il s’agisse d’une révolution ?

Que de chemin parcouru depuis ce modèle de cigarette électronique...

Que de chemin parcouru depuis ce modèle de cigarette électronique…

J’avais été sollicité par courriel par un chinois inconnu dès 2006. J’avais pris sa proposition pour un gadget de plus, un gadget pour fumeur naïf. Mon premier billet sur UnAirNeuf.org remonte au 10 mai 2007, mi figue, mi raisin. [Inhaleur Ruyan Made in China] Tout ce qui peut un tant soit peu aider un fumeur à se libérer de sa dépendance est légitime. Les produits pharmaceutiques, pas plus efficaces que les autres gri-gris en dehors de tests cliniques sur mesure, en font partie. Selon de plus en plus de gens, ils ne sont guère plus utiles dans la vraie vie que les aimants dans l’oreille ou les applications Smartphone. J’ai commencé à rencontrer des vapoteurs réguliers et aux trajectoires addictives variées en 2010. J’ai constaté qu’ils avaient cessé de fumer, assez rapidement. En plus, contrairement aux fumeurs défroqués, ils étaient cool et sympa et ressentaient un sentiment de liberté, mêlé d’un peu de fierté. Un mouvement de fond, un tsunami était lancé. La cigarette électronique rend obsolète les solutions recommandées par ceux que je nomme sarcastiquement les ‘tabacocologues’ et va bientôt permettre de démontrer que la théorie de la dépendance à la nicotine est une mystification commerciale des laboratoires pharmaceutiques : ce n’est pas une mince affaire.

Oui, c’est une révolution dans la dépendance au tabagisme, qui a maintenant une solution plaisante et facile. La force de la contre-réaction de tous ceux qui ont intérêt à ce que le tabagisme continue montre l’impact de cette vague venue d’Asie :

  1. les laboratoires pharmaceutiques au premier chef dès lors que l’on comprend que les fumeurs apportent un flux de malades graves source de traitements onéreux,
  2. les cigarettiers bien sûr (même si je suis convaincu qu’ils sont plus malins et vont récupérer une partie du business de la e-cigarette),
  3. les administrations qui vivent grâce aux colossales taxes sur le tabac (20 centimes par cigarette partie en fumée en France),
  4. les tabacocologues censés aider les fumeurs à “arrêter le tabac”,
  5. les associations de zélotes anti-tabac comme DNF et OFT en France,
  6. etc.

Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera” écrivait Alain Pierrefitte il y a quarante ans : un monde d’intérêts tremble et leurs réponses sont impuissantes à bloquer une lame de fond. Ceux qui sous-estiment l’intelligence des chinois et de leur fantastique sens des affaires ont encore beaucoup de leçons à prendre !

60 millions de consommateurs a récemment publié les résultats d’une étude assez alarmiste sur la e-cigarette qui plaiderait selon eux pour qu’elle soit encadrée strictement [“Pas si inoffensive la cigarette électronique”]. Nous savons que cette étude manque cruellement de rigueur scientifique mais elle a remis au goût du jour un durcissement de la réglementation de la cigarette électronique. Qu’en pensez-vous ?

En septembre 2013, 60 millions de consommateur publiait une étude sur la cigarette électronique très critiquée

En sept. 2013, 60MdC publiait une étude très critiquée sur la cigarette électronique

Étude” ? Vous avez dit “étude”. C’est bien faire honneur à une mauvaise propagande. Je suis convaincu qu’il s’agit d’une manipulation orchestrée par des gens très compétents mais qui n’ont pas encore compris que l’on ne peut tromper tout le monde tout le temps. L’enfumage s’est retourné contre ceux qui comptaient profiter de la propagande anti e-cigarette : ils sont grillés pour quelque temps. C’est une grande victoire pour les vapoteurs, et pas seulement les français. On a glosé sur cette manipulation médiatique jusqu’aux USA et en Chine ! Les gens n’aiment pas qu’on les trompe. La confiance envers les autorités de tutelle de la cigarette électronique (Santé et Finances) est irréversiblement souillée. Rétablir la confiance dans l’opinion ne sera pas aisé.

Une directive européenne va être soumise au vote des eurodéputés le 8 octobre 2013 pour statuer sur une médicalisation de la cigarette électronique. Pour certains c’est le meilleur moyen pour que les produits soient parfaitement sûrs. Est-ce selon vous une bonne solution et si non pourquoi ?

La cigarette électronique serait un traitement de quelle maladie ? Avec quel taux de guérison ? Le projet soumis par la Commission Européenne et amendé par les députés européens n’a aucune chance d’aboutir. Par ailleurs, la jurisprudence de l’assimilation de la cigarette électronique à un traitement médical montre que cette voie est juridiquement une impasse. Il n’y a aucun risque que cette visée de médicalisation aboutisse. D’ailleurs le gouvernement français a clairement exprimé son désaccord sur cette option ! La raison finira par l’emporter.

Mais les analyses de l’UFC Que Choisir ont également montré des écarts substantiels entre le taux de nicotine affiché sur certains flacons et le taux de nicotine réel. Il est évident que tous les fabricants n’ont pas les mêmes normes de fabrication et d’analyse de leurs liquide. Confier la fabrication à l’industrie pharmaceutique ne-pourrait-il pas palier ce problème ?

Oui, certes, car les normes de fabrication pharmaceutiques sont particulièrement exigeantes. Mais c’est de toute façon superfétatoire dès lors que l’on considère que l’usager est tout à fait capable de doser lui-même la quantité de nicotine qu’il absorbe. Oui, il faut plus de rigueur dans la composition et la description des liquides : certains fabricants européens s’y sont plié. Le problème vient des matériels pré-remplis et des flacons de liquides importés, de Chine notamment, où le contrôle Qualité est déficient. Mais il n’est pas besoin d’imposer des normes pharmaceutiques pour cela, juste faire respecter la réglementation existante comme pour tous les produits de consommation courante, de l’eau aux produits électroniques. Cela va se faire : un peu de patience svp, il n’y a pas le feu au lac.

La cigarette électronique est parfois critiquée car la plupart des vapoteurs utilisent des liquides contenant de la nicotine, au moins au début. Or, tout le monde ou presque a en tête que cette substance est la principale source de dépendance dans la cigarette classique : c’est effectivement la nicotine qui est présente dans les patchs et gomme à mâcher pour aider le fumeur à arrêter. Ainsi la e-cigarette ne ferait que déplacer le problème d’addiction des fumeurs et ne résoudrait rien. Pire, des personnes qui n’ont jamais touché au tabac pourraient devenir dépendant à la nicotine à cause de la e-cigarette et basculer vers le tabagisme. On pense notamment aux jeunes. Que répondez vous à cela ?

Molécule de nicotine

La nicotine est-elle véritablement aussi addictive que le soutient l’industrie pharmaceutique ?

Concernant l’hypothèse de la passerelle, consistant à supposer que le vapotage soit une porte d’entrée au tabagisme, aucune étude ne montre sa consistance, bien au contraire. L’e-cigarette n’intéresse que les fumeurs. Certes elle peut intéresser les jeunes fumeurs mais nos autorités de santé seraient criminelles (complicité d’homicide involontaire) à pousser ces jeunes à fumer plutôt qu’à vapoter. La cigarette tue, l’e-cigarette utilisée conformément à son mode d’emploi n’a jamais tué personne.Le développement du vapotage nous permet de mieux étudier cette fameuse théorie de la dépendance à la nicotine. Aucune étude de par le monde n’a montré que la nicotine inhalée rendait dépendant : je pense donc que ce n’est pas le cas. Ce qui rend dépendant, c’est le tabac, pas la seule nicotine.

J’ai noté aussi avec beaucoup d’intérêt que les vapoteurs devenaient progressivement intolérants à la consommation de nicotine. Spontanément, s’ils ne fument pas en parallèle, ils réduisent les dosages. La dépendance physique à la nicotine est une notion inventée pour justifier l’usage de produits inefficaces et promus parce ce qu’ils sont inefficaces justement. Une gigantesque mystification comme l’a montré Pr Robert Molimard [La Haute Autorité de Santé mise en demeure de mettre à jour les recommandations sur les aides à la cessation du tabagisme de façon indépendante de l’industrie pharmaceutique par le Formindep et le Pr Molimard].

Comment justifiez vous alors que les vapoteurs utilisent des liquides nicotinés et qu’ils ressentent le besoin d’avoir ce fameux « hit » dans la gorge ?

Voila une excellente question ! Nous manquons d’études sur la substitution de la fumée de cigarette par une consommation y ressemblant beaucoup en termes de sensations sans les risques sanitaires associés. La nicotine apporte une petite stimulation, comme boire un café : un café décaféiné, c’est moins ‘bon’, c’est fade. Et dès lors que la nicotine n’est pas un problème aux doses vapotées, pourquoi s’en priver ?Certains spécialistes focalisent sur l’absorption de nicotine, pour notre part nous sommes convaincu que ce sont plus les effets sensoriels qui sont recherchés que la stimulation due au produit. En d’autres termes, le fumeur reste attaché à des sensations qu’il a appréciées et continue d’apprécier. Le fait que cela ‘irrite’ est à rapprocher de l’éternuement causé par la ‘prise’ de tabac, qui ne se pratique plus guère.

Alors si la nicotine ne crée pas de dépendance, comment expliquer le fait que certains fumeurs ayant arrêté n’arrivent plus à se passer de gommes à mâcher en contenant ? De même comment expliquer que certains fumeurs, parfois de plus d’un paquet par jour, déclarent avoir réussi à arrêter presque sans effort avec la cigarette électronique ? Les substances addictives de la cigarette ne sont pourtant pas présentes, ils devraient donc ressentir un manque non ? Avec la cigarette électronique n’est-ce pas la fin annoncée de la tabacologie à terme ?

Un quart des consommateurs de gommes à mâcher contenant de la nicotine en sont devenus dépendants. J’en ai aidé bon nombre à se libérer de ce qui polluait leur vie. C’est la mastication qui favorise ce phénomène. Les pastilles à sucer n’y contribuent pas : l’assimilation orale est lente et n’entretient pas la dépendance de la même façon. Certains continuent à consommer durablement de la nicotine de peur de retomber dans le tabac : tant qu’ils n’auront pas fait le ménage sur leur capacité à se libérer de leur tabagisme, ils vivront dans l’inquiétude. Mon travail est précisément de les y aider.

Comment expliquer que certains fumeurs, parfois de plus d’un paquet par jour, déclarent avoir réussi à arrêter presque sans effort avec la cigarette électronique ?

Excellente question ! Cela parait miraculeux. C’est assez simple en fait : la grande innovation permise par la cigarette électronique est que l’on n’a pas l’obligation de changer d’identité : la transition fumeur ==> vapoteur est naturelle. Le travail psychologique n’est plus un pré-requis. On n’a pas à changer ses comportements, et on n’a même pas à s’imposer une abstinence de nicotine. Le pied : facile. Bon on garde des séquelles de la dépendance mais on ne fume plus ou beaucoup moins. On a réduit ses risques sans se fruster significativement. En plus c’est plus économique.

Depuis juin 2013, la cigarette électronique est interdite aux mineurs. Le professeur Etter était contre cette préconisation du rapport qui a été remis à la Ministre de la santé en mai 2013 car il jugeait qu’elle était dogmatique, ne s’appuyant pas sur une démarche scientifique. Pensez vous que ce soit une bonne mesure ?

Interdire la vente de cigarette électronique aux mineurs fait consensus chez les vendeurs, comme l’interdiction de la vente de tabac fait consensus chez les cigarettiers. Dans les deux cas c’est inapplicable et une loi inapplicable est une stupidité, cela  décrédibilise le législateur. Concernant la cigarette électronique, même appliquée, cette disposition est une connerie. La cigarette électronique est une voie de sortie du tabagisme et non une voie y menant. Un ado choisissant de vapoter plutôt que fumer protège sa santé tout en étant ‘moderne’ : qui peut aller contre ça ? Libre à Mme Marisol Touraine de jouer à la roulette russe : elle y laissera sa peau de ministre, désavouée, et il lui restera à se recaser dans le privé. Bonne chance à sa nouvelle carrière !

Une autre préconisation de ce rapport est l’interdiction sur les lieux publics. Est-ce justifié selon vous ?

Comme je le disais à la revue Que Choisir en septembre pour son – excellent – dossier sur la cigarette électronique « L’interdiction de fumer dans les lieux publics est motivée par la protection des non-fumeurs. Or, l’e-cigarette n’est pas un danger pour l’entourage. Elle ne dégage pas de produits de combustion comme le monoxyde de carbone, ni de “courant secondaire”, cette fumée qui s’échappe de la cigarette quand le fumeur ne tire pas dessus. Toute la vapeur produite est inhalée. Quant au nuage expiré, c’est de la vapeur d’eau, un peu d’un alcool bactéricide – le propylène glycol – et des traces de nicotine. Il disparaît en quelques secondes. Il n’y a aucun risque. Or, dans un État de droit, il est interdit d’interdire sans motif valable et proportionné. Les vapoteurs sont des non-fumeurs, ils ne doivent pas être relégués dans des fumoirs à haut risque pour leur santé. Sauf cas particuliers (enseignants en cours, par exemple), vapoter doit rester une liberté. Et plus la cigarette électronique sera visible, plus le tabagisme reculera. La possibilité de vapoter dans les lieux publics peut déranger certains. Ce que je constate, c’est que les vapoteurs sont généralement discrets et respectueux. Avec le temps, la cohabitation passera dans les mœurs. Je suis confiant.

Quel est selon vous l’avenir le plus probable pour la cigarette électronique en France ? Une très forte taxation comme en Italie ? Un monopole des buralistes ? Des pharmaciens ?

Ecigarette en pharmacie ou au bureau de tabac ?

Ecigarette en pharmacie ou au bureau de tabac ?

Nous sommes dans une économie de marché ou chaque acteur cherche – c’est bien naturel – à monopoliser les revenus. Laisser faire le marché et laisser jouer la concurrence favorisent l’innovation : jusqu’à preuve du contraire, c’est le moins mauvais système économique. Les monopoles aboutissent à des régressions. Nous verrons quelles sont les dynamiques les plus fortes mais je parie que les chinois vont continuer à imposer leur logique industrielle (débridée !) à l’occident. Une couche de réglementation spécifique s’y ajoutera et écartera bientôt les produits de faible qualité et les charlatans qui se sont rué sur un business facile et au ticket d’entrée très bas. Ce processus d’auto-organisation de la profession est déjà bien opérationnel concernant certains fabricants européens de e-liquides. Le cas de certains produits importés est un peu plus compliqué mais trouvera bientôt une solution.

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Sylvain Filatriau

14 réflexions au sujet de « Luc Dussart, consultant en tabagisme donne son avis sur la cigarette électronique »

  1. je suis fumeur depuis plus de 25 ans et l’e-cigarette m’a permis d’arrêté cette cigarette maléfique depuis plus 1ans et demie , et je continuerais dans ce sens .

  2. J’ai 42 ans, je fumais depuis l’age de 18 ans un paquet par jours, je vapote depuis plus de 6 mois et je vous jure que la clope ne me manque pas du tout!!! Je retrouve mon souffle et le gout, l’odorat, ect… Chez moi ca ne pue pas le cendrier froid. Tres franchement, pour moi c’est LA solution.

  3. de 3 paquets gitane sans filtre jour a 0 cigarette grasse a la cigarette électronique. l’état m’a
    appris a fumer a l’armée pour pourvoir mieux me taxé et mettre des interdictions par la suite .
    moralité .. l’état ne nous aide pas et continu dans ces interdictions. d’un coté il y a la politique,
    et de l’autre la vérité.

  4. Il y a une semaine, j’ai acheté une cigarette électronique. Je ne me mettais pas la pression, j’espérais juste diminuer ma conso de cigarette (10 a 15 par jour en moyenne). Résultat : depuis deux jours je n’ai pas allumé de clope. C’est génial !!! Sans sensation de manque, sans changer mes habitudes… Je vapote, quand je fumais :) J’espere que ça va continuer ! En attendant je teste de nouveaux arômes, y’a l’embarras du choix, ça évite de se lasser :)
    J’espere vraiment que rien ne se fera fait à Bruxelles ou a Bercy qui pourrait rendre contraignant une solution aussi efficace et attractive

  5. Bonjour
    J’ai 44 ans et j’ai commencé a fumé tres tot Sa fait une semaine que je me suis mis a la cigarette electronique et je n’ai pas retoucher une clope depuis et j’en ai vraiment pas envie Je vapote et sans manque de la cigarette !

  6. - Ma première cigarette à 15 ans, une « Grenoble » offerte par une jeune fille portant mini Courège et visière SEITA, sur la plage en 1968 et mon premier paquet de « Isère » aussi offert par la SEITA (Publicité J.O. de Grenoble en 1968;
    – Ma ration de « Troupe » mensuelle: 25 paquets pour un petit « marin-national » de 20 ans offert par l’état (pour me confirmer, 5 ans après la première, qu’il faut fumer si on veut être un homme et un bon français);
    Pour arriver à 60 ans en 2012 à se faire insulter par ce qu’on gêne ou que c’est interdit!
    C’est vrai que je crachais mes poumons tous les matins depuis quelques années!
    J’AI ARRETE DE TOUSSER EN 3 (TROIS) JOURS, en tirant sur ma seule e-clope, chargée de liquide à 19.5 mg de nicotine.
    et ça, ça n’a pas de prix, bien avant TOUS les autres avantages…
    Bien avant

    • Merci pour ce beau et sage commentaire Ange…. C’est pareil pour moi.. Désormais, fini les Gauloises et les Marlboro.. Je ne me passe plus de ma belle Elips C Ovale et c’est très bien comme ça !!

  7. j ai la cigarette éléctronique mais le liquide avec nicotine me donne mal a la gorge méme avec le taux le plus faible donc je me demande si ça n est pas plus nocif que le tabac

    • Eh bien non justement, ca c’est la nicotine à l’état pur qui fait ca, dans la clope classique tu la sens pas tout comme plein d’autre produits infumable, juste parceque c’est enrobé par encore d’autres produits super chimiques et dangereux pour pas que le passage de nicotine et autres te fasseent pas mal, et ca passe tout seul dans ta gorge droit vers tes poumons .. essaie encore et ca passera après t’auras l’habitude . pour certain avec la e-cig faut parfois insister un peu … mais après tu sera habituer et tu sentira plus rien … peut être que ton corps résistent à la e-cig .. il veut sa M….. ;-)

    • Il ya à l’arrêt du tabac des effets de sevrage qui sont tous à fait normal, le corps et je t’invites à lire ceci pour en savoir plus : http://www.jarrete.qc.ca/fr/fiches/sevrage.html

      De plus le propylène glycol contenu dans la cigarette électronique peut avoir des effets irritant pour les muqueuses. Décrié à tort, il est réputé comme une substance non-toxique

      Quant à la glycérine végétale contenu dans les e-liquides, elle est aussi réputé non toxique

      Seul la nicotine est potentiellement dangereuse inhalée à de fortes doses ou mal utilisée, un e-liquide contenant de la nicotine doit être manipuler avec précaution et tenu hors de portée d’enfants pour qui elle peut être mortel si ingérée accidentellement.

      Entre la cigarette qui tue et la cigarette électronique, il n y a pas photos. Je pense que ce qui est important et de ne pas se culpabiliser de « vapotter » et diminuer progressivement les doses de nicotine, sans se presser, au risque de retomber dans la « vraie » cigarette, de laisser le temps au corps de se désintoxiquer de l’habitude de la nicotine, qui pousse alors à acheter encore et encore un paquet. Ça prendra le temps que ça doit prendre, peut-importe. Il faut prendre l’e-cigarette, comme une alternative à la cigarette, dans les premiers mois de l’arrêt du tabac, puis comme une gestuelle différente, qui n’apportera pas ou apportera moins de nicotine à ton corps, mais qui sera agréable et constituant, encore, un besoin pour toi. Mais si tout se passe bien ce besoin disparaîtra de lui même. Un dernier conseil : ne pas retomber dans la cigarette ou cumulez les 2 méthodes au delà des premiers jours de e-cigarette et si par stresse intense tu devais « re-fumer » alors que tu aurais tout arreté, ne reprend pas le cercle vicieux de la cigarette de tabac, mais préfères retourner un temps à l’ecigarette,à 0mg/ml de nicotine.
      Voilà, j’en ai dis pas mal je crois lol :)
      Cordialement.

  8. J’ai 63 ans et fumais 2 paquets de cigarettes/j. A Noël, ma fille m’a offert un pack de 2 cig électroniques : je suis devenue non-fumeuse dès ma première vapote!!! Ca fait donc aujourd’hui 31 jours que je n’ai pas acheté de tabac et je sais que je ne replongerai pas, mon « stylo-anti-tabac » ayant tous les avantages pour me contenter… sans les inconvénients.

  9. Bpnjour,
    J’ai 50 ans et je fumais 2 paquets/jours remplacnde.és ces dernières années par le cigare que j’inhalais.Après plusieurs tentatives j’ai adopté avec succés une méthode par hypnose vue sur internet que je recommande pour sa facilité, son efficacité entre autres anti stress et alcool si on veut!
    Pour garder ma liberté et mon plaisir j’ai acheté il y a 10j une ecigarette dont je suis enchanté et que je garderai!
    J’espère que la réglementation ne changera pas pour les vapoteurs et que l’état n’y verra pas une nouvelle source de taxes sinon nous devrons nous grouper pour l’empécher

  10. Je n’ai cessé ces dernières années d’arrêter et de reprendre le tabac. La difficulté pour moi n’était pas d’arrêter, mais de ne pas reprendre lorsque je me trouvais en présence de fumeur. Régulièrement je replongeais pour quelques semaines ou mois. Lorsque mon fils a commencé le tabac (à 14 ans ), j’ai décidé de nous acheté des clopes électroniques. Bien m’en a pris, nous avons tous deux arrêté très facilement le tabac et n’avons pas repris depuis plus d’un an. Il vapote de temps à autre, sans plus. Et moi, j’ai toujours une cigarette électronique sur moi (sans nicotine à présent) au cas où je me trouve en présence d’un fumeur de tabac…Ainsi je ne replonge plus. Et je ne vapote plus qu’occasionnellement.

  11. Bonjour , j’aimerai savoir si pour les personnes qui vapotent , dans leur entourage il y a des asthmatiques? si la vapeur qui est expirée est nocive pour l’asthmatique?
    dans cette vapeur il doit bien y avoir des résidus du produit… merci pour vos réponses! ;)

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