Dans le commerce, quel que soit le produit que l’on propose, il est indispensable de bien le tester avant de le mettre en vente. Un restaurateur a tout intérêt à goûter ses plats, un concessionnaire automobile à conduire ses véhicules, un libraire à avoir lu ses livres. C’est une obligation pour la pérennité de son commerce car face à une clientèle de plus en plus exigeante, commercialiser des produits dépassés ou de mauvaise qualité est voué à l’échec.
Mais au-delà du simple test de produits, rencontrer ses fournisseurs ou mieux, aller physiquement sur le lieu de production constitue un investissement à ne pas négliger. D’abord il est capital de nouer des relations de confiance et de qualité avec ses fournisseurs, ce qui est délicat par écrans d’ordinateurs interposés lorsque l’on travaille avec l’étranger. Mais c’est surtout une question morale vis à vis de ses clients. Un boucher consciencieux s’assurera que les animaux dont est issue sa viande ont été élevés dans de bonnes conditions, n’ont pas été gavés d’hormones de croissance pour les veaux ou ont disposé de suffisamment d’espace pour les volailles.
Le commerce de cigarettes électronique ne doit pas échapper à ces règles.
Les cigarettes électroniques sont essentiellement fabriquées en Chine
La cigarette électronique est un marché en plein essor. Pour des raisons de coût de production la quasi-totalité des cigarettes électroniques et des accessoires proposés aux consommateurs est fabriquée en Chine et plus précisément à Shenzhen au nord de Hong Kong, fief des usines de cigarette électronique, dont la population dépasse celle de l’agglomération de Paris alors que dans les années 70 c’était une zone largement rurale.
Contrairement à certaines idées reçues la Chine a énormément progressé dans le domaine du High-tech et certaines grandes entreprises chinoises pourraient très prochainement inquiéter des géants occidentaux comme d’autres entreprises asiatiques l’ont déjà fait : par exemple, le coréen Samsung est maintenant leader mondial du marché des smartphone devant Apple.
Cependant, il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Les commerciaux chinois qui proposent des cigarettes électroniques et des accessoires soi-disant de bien meilleure qualité que leurs concurrents, pullulent sur le net. Souvent, les photos jointes à leurs réclames montrent des produits qui portent le même nom et se ressemblent tous. Des « marques » chinoises qui ont semble-t-il su faire preuve de créativité ou de meilleurs moyens marketing que d’autres ont émergé sur le marché français et étranger. Certains consommateurs ne jurent que par ces marques, d’autres sont convaincus que toute la production chinoise vient de la même usine ou en tout cas d’usines ayant le même processus de production. Qu’en est-il en réalité ?
Visite filmée de différentes usines
En se lançant dans le commerce de la cigarette électronique, nous avions en tête de garder à l’esprit les valeurs fondamentales énoncées précédemment.
De part nos expériences antérieures en business to business avec la Chine, nous savions déjà comment fonctionne l’industrie chinoise et où trouver l’information sur des sites chinois pour s’assurer de certains points importants sur la production.
Nous nous sommes également donné comme objectif d’aller à la rencontre de nos fournisseurs environ une fois par an. C’est un investissement non négligeable mais dont nous pensons récolter les fruits.
Ainsi en fin d’année 2012, je suis parti à Shenzhen avec un associé, pour visiter l’usine de notre principal fournisseur mais aussi de quelques autres que nous avions sélectionnées. Certains clients nous ayant demandé dans quelles conditions étaient fabriquées les cigarettes électroniques que nous commercialisons nous avons fait le pari d’essayer de filmer à l’intérieur des usines de cigarette électronique. Nous n’avons pas procédé en caméra cachée mais nous n’avions pas non plus prévenu au préalable les usines de notre initiative. Ce n’est qu’au moment où nous rentrions dans les usines que nous avons demandé l’autorisation de filmer. Certains fournisseurs ont accepté, d’autres ont refusé pour diverses raisons. Ces vidéos montrent notamment comment sont fabriqués les stardust v3 pour Ego et comment sont réalisés les tests de qualité. Nous avons également eu l’occasion de filmer dans quelles conditions sont remplis certains cartomiseurs pré-remplis. Ces vidéos montrent en détail le fonctionnement de la chaîne de production, donnent une idée des différences qui peuvent exister entre les usines… Elles réservent également quelques surprises de taille.
Pour anticiper les réflexions de ceux qui pourraient penser que les usines ont adapté leur processus de production pour nous montrer ce que nous souhaitions voir, je peux vous assurer que ce n’est pas le cas, en particulier pour notre fournisseur principal puisque nous sommes retournés dans l’usine à plusieurs reprises sans que rien ne soit planifié, tout simplement en traversant la rue depuis le bureau des commerciaux. Et puis vous verrez que certains détails ne trompent pas.
Nous venons d’obtenir l’accord des usines que nous avons visitées pour diffuser ces vidéos mais dans un premier temps nous ne donnerons pas le nom des fabricants pour des raisons qui seront exposées par la suite mais nous le révèlerons prochainement.
Nous avons déjà sélectionné les vidéos les plus intéressantes. Nous allons y insérer des commentaires pour comprendre ce que l’on y voit et donner des précisions sur le fonctionnement de l’industrie de la cigarette électronique.
Nous mettrons en ligne progressivement ces vidéos par plusieurs biais : sur ce blog et notre compte facebook pour certaines, via notre compte google+ pour les plus « sensibles » en restreignant l’accès aux abonnés. Donc si cela vous intéresse, et si vous voulez ne rien louper, il est conseillé, si ce n’est déjà fait de vous abonner à notre toute récente page google+ et à notre page facebook. Pour des raisons évidentes, toute reproduction et utilisation de ces vidéos sur un autre site internet que ceux sur lesquels nous les diffusons est interdite, de même que tout envoi par quelque moyen que ce soit (transfert par mail, FTP…).
Pour vous donner un avant goût voici la présentation d’une machine permettant de tester le nombre de bouffées de cartomiseurs de KR808.
Et les usines de Eliquides ?
Pour information, nous avons également visité l’usine de Eliquide Flavour Art en Italie pour nous assurer que la vidéo de présentation de l’usine était bien conforme à la réalité et pour discuter avec les dirigeants des perspectives de la cigarette électronique, de leur engagement dans la recherche sur l’impact de la cigarette électronique sur la santé et du futur du marché. Nous sommes toujours autant séduits par les valeurs prônées par ce fabricant de liquide pour cigarette électronique qui sont les mêmes que les nôtres et par les moyens mis en œuvre.
Lors de notre visite d’octobre, nous avons pu voir les agrandissements en cours et l’investissement en machine pour essayer de satisfaire au mieux une demande qui explose puisque Flavour Art est disponible dans plus de 30 pays.
Pour des vidéos sur le remplissage de flacon et de cartomiseurs dans deux usines visitées à Shenzhen, voir ici.
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