Régulièrement, des études sortent pour décrédibiliser la cigarette électronique.
Actuellement, c’est un composant chimique d’e-liquide, le diacétyl, qui fait parler de lui. Une étude américaine de l’université de Harvard pointe la présence de ce composant dans de nombreux e-liquides.
Ces produits nocifs, connus d’assez longue date, sont absents des e-liquides et arômes proposés par Absolut-Vapor, suite à des tests scientifiques poussés.
Les dangers propres au diacétyl, lorsque inhalé, connus depuis bien longtemps!
C’est un composant chimique, utilisé dans la fabrication d’arômes pour leur donner un goût beurré ou crémeux. Utilisé à l’origine dans la conception de popcorn ou de barbe à papa, les premières personnes atteintes d’une forme de bronchite rare dû au diacétyl, sont des ouvriers de l’agroalimentaire.
Le diacétyl est aussi devenu, à un moment, un composant chimique assez facile d’utilisation et très prisé des fabricants, pour la confection de certains e-liquides.
Les premiers avertissements concernant la possible nocivité du diacétyl par inhalation, datent de 2012-2013. Dès lors, la plupart des fabricants sérieux, et des agences sanitaires nationales (l’AFSA, en France) ont pris des dispositions pour fortement déconseiller l’inclusion de diacétyle dans les productions d’e-liquide de notre pays. En France, la norme AFNOR interdit déjà le rajout de diacétyl dans les e-liquides, par la norme XP D90-300-2. La plupart des pays voisins de la France, dont l’Italie, ont aussi pris des dispositions.
À ce sujet, Konstantinos Farsalinos, cardiologue expert de la cigarette électronique, ayant travaillé il y a quelques mois sur ce composant, appelle à ce que le diacétyle soit totalement interdit dans la confection des e-liquides au sein de l’Union Européenne. Mais, en parallèle, il rappelait un manque de rigueur dans l’étude américaine.
K. Farsalinos « l’étude a omis des points très importants »
Tout d’abord, dans l’article publié sur son site (en anglais), il pointe du doigt l’absence de relativité du danger. En effet, si 92% des e-liquides testés ont démontré la présence de diacétyle ou d’acétyl propyonyl (appelé aussi pentanédione 2,3), ce qui à première vue, semble inquiéter, l’étude omet de préciser qu’il s’agit dans la majorité des cas uniquement de présence à taux minimes, ce qui, en ces proportions, ne représentent aucun danger pour la santé.
En outre, en partant du principe que la cigarette électronique est destinée à un public souhaitant arrêter ou diminuer sa consommation de tabac, il estime qu’il est important de rappeler que la présence de diacétyl dans la fumée de tabac est bien plus importante que la présence de certains arômes d’e-liquides, avec un rapport de 1 à 50. Et que par conséquent, les risques inhérents à la fumée du tabac seront amplement + importants que ceux liés au vapotage.
Par conséquent, Konstantinos Farsalinos estime que l’article crée de fausses impressions et qu’il exagère le risque potentiel du diacétyle et de l’acétyle propionyle potentiellement contenus dans les e-liquides. Aussi, les auteurs de cette étude n’ont pas mentionné que ces produits chimiques étaient aussi présents dans la fumée du tabac, et ont ainsi oublié un principe de base en toxicologie, qui veut que le risque et la toxicité d’un composé soient déterminés par sa quantité.
P. Dautzenberg : « c’est une étude de médiocre qualité »
Le Pr Dautzenberg, pneumologue et tabacologue mondialement reconnu, va plus loin : sur Europe1, il affirme « le papier publié est un mauvais papier, car il n’y a pas de méthodologie. […] C’est normalement un article scientifique où on devrait pouvoir reproduire l’expérience ; mais en reprenant ce papier vous ne le pouvez pas, par manque de données. C’est un papier de m… médiocre qualité, des choses sont-elles cachées? Je ne sais pas« .
Cigarette électronique : « Ce qui tue c’est le… par Europe1fr
FlavourArt, fournisseur unique d’e-liquide pour Absolut-Vapor, garantit ses e-liquides sans diacétyle
Absolut-Vapor collabore depuis de nombreuses années avec FlavourArt, une marque italienne d’e-liquides. Une marque réputée sûre, fiable, et qui met un point d’honneur à s’assurer de la meilleure qualité possible pour ses produits. Par principe de précaution, depuis plusieurs années, elle ne propose plus d’e-liquides contenant du diacétyle.
Par exemple, FlavourArt a été, l’été dernier, la première firme d’e-liquide à réaliser et publier des tests d’enthalpie sur l’ensemble de sa gamme d’arômes (une centaine), afin de s’assurer de la non-présence de diacétyl et de pentanedione. Ces études, menées par un cabinet américain indépendant, visaient à détecter puis établir l’évolution des composants chimiques par l’augmentation de la température, en reproduisant un phénomène de chauffe et de vaporisation.
Ces études ont d’ailleurs été saluées par la communauté de la vape, après un article par le célèbre blogueur Phil Busardo.
Les résultats sont sans appel : dans aucun arôme FlavourArt actuellement commercialisé, des traces de ces composants nocifs ont été relevées.
Arôme par arôme, vous pouvez retrouver les résultats de ces tests sur le site de FlavourArt North America.